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Disparition de Gérard Violette, à 76 ans

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Gérard Violette

C'est avec tristesse, sinon chagrin, que nous avons appris la disparition de Gérard Violette le 24 septembre, né le 18 novembre 1937, qui fut le directeur du Théâtre de la Ville (Paris) de 1985 à 2008. Il était à la naissance de ce lieu en 1968 auprès de son directeur d'alors, Jean Mercure, au poste d'administrateur général. Dès l'origine, le théâtre, la danse et la musique avaient une place égale.

Il a beaucoup soutenu la danse contemporaine, travaillant à présenter et imposer Pina Bausch, Jan Fabre, Anne Teresa De Keersmaeker, Wim Vandekeybus, Trisha Brown, Meg Stuart, Alain Platel, Emio Greco, Robyn Orlin, Sidi Larbi Cherkaoui, Sasha Waltz, Ushio Amagatsu, Jan Lauwers, Hans Van den Broeck, entre autres. 

Du côté des chorégraphes Français, il a poursuivi, au centre de Paris et dans une salle de mil places, le travail d'un autre homme historique, Jaque Chaurand, qui a œuvré, de 1969 à 1985, à faire émerger la danse contemporaine, dans un gymnase, à Bagnolet (93), dans le cadre du fameux concours de Bagnolet (ou Ballet pour Demain). Ainsi, on a pu découvrir au Théâtre de la Ville Dominique Bagouet, Régine Chopinot, Catherine Diverrès et Bernardo Montet, Mathilde Monnier, François Verret, Odile Duboc, Daniel Larrieu, Joëlle Bouvier & Régis Obadia, Karine Saporta, Jean-Claude Gallotta, Josef Nadj, Marco Berrettini, Christophe Haleb, etc. 
Fabien Rivière

   RÉACTIONSDE CHORÉGRAPHES                   

— Christophe Haleb : Il manquait à la danse depuis son départ du Théâtre de la Ville. Un sacré Monsieur qui a aimé et embrassé le mouvement et la dramaturgie tout au long de la seconde moitié du XX° siècle. Merci à vous monsieur Violette. 

— Olivia Grandville : Ah, cela me touche. C'était un grand bonhomme. Dommage que je n'ai pas eu quinze ans de plus pour le rencontrer plus tôt. Quoiqu'il en soit, c'était quelqu'un qui savait regarder les choses...

— Mié Coquempot : RIP...

                                                                                                                               

Communiqué de presse du Théâtre de la Ville
                                                                                                                               




COMMUNIQUÉ DE PRESSE 
de Christophe Girard
Maire du 4e arrondissement de Paris

Gérard Violette est mort.
Directeur impérial des Théâtres de la Ville (4e arrondissement de Paris) et des Abbesses (18e arrondissement de Paris), j’eus la chance, comme Adjoint à la Culture de Bertrand Delanoë de 2001 à 2012, de le côtoyer et d’en devenir l’ami et le complice.
Révélateur, découvreur et soutien de tant de chorégraphes parmi lesquels des femmes exceptionnelles, Pina Bausch, Anne Teresa De Keersmaeker, Carolyn Carlson.... Gérard Violette était exclusif, pour l’exigence de la culture et pour l’art, il aimait le théâtre savant et populaire et sut convaincre qu’Emmanuel Demarcy-Mota serait le meilleur choix pour lui succéder. Il eut raison, une fois de plus.
Merci Gérard Violette pour Paris, pour la culture, pour la danse, pour le théâtre, pour notre exception. Respect. Pensées pour sa femme, ses enfants et petits-enfants.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Réaction d’Anne Hidalgo à la suite du décès de Gérard Violette, qui fut directeur du Théâtre de la Ville
25/09/2014
Par Mme Anne HIDALGO - Maire de Paris

J’apprends avec tristesse la disparition de Gérard Violette, qui fut 40 ans durant d’abord l’administrateur général de 1968 à 1985 puis le directeur jusqu’à 2008 du Théâtre de la Ville.

Il a en particulier révélé une génération de chorégraphes contemporains internationaux qui sont dans les esprits et face au public chaque saison. Les parisiens se précipitent encore nombreux pour les acclamer.

Il a en effet pris le risque de la danse contemporaine à Paris et aura donné à cette discipline une résonnance sur le territoire national et dans le monde par un investissement alors quasiment inégalé ; les artistes ont beaucoup donné en retour à Paris avec de nombreuses créations mondiales.

Mais il aura aussi été un accompagnateur infatigable des metteurs en scène et des auteurs du théâtre contemporain. Comme en danse, il a tout osé au risque de déstabiliser dans les premiers temps les spectateurs qui l’ont suivi finalement dans toutes ses audaces.

Enfin, il fut un découvreur inlassablement curieux de toutes les traditions musicales du monde qui ont trouvé au Théâtre de la Ville un accueil et une fidélité remarquables.

Tout cela est encore bien là, perceptible. Le Théâtre de la Ville est ce qu’il est grâce à Gérard Violette.

A son épouse, sa famille, ses proches, à tout le personnel du théâtre de la Ville, à son directeur actuel j’adresse mes condoléances les plus sincères. 


Merci Gérard !

Hommage de Daniel Larrieu à Gérard Violette, ancien directeur du Théâtre de la Ville.

"La danse est en deuil, la disparition de Gérard Violette est une nouvelle bien triste. Nous lui devons beaucoup ; sans son soutien au Théâtre de la Ville, peu de chorégraphes. Les Français, mais aussi les Belges, les Suisses et les Américains… ne pourraient prétendre à occuper la place qu’ils occupent aujourd’hui si dans les années 80, ils n’avaient été programmés au Théâtre de la Ville.

S’y sont croisées les créations les plus impertinentes. Le travail d’accompagnement des artistes dépassait le cadre strict de la programmation et aura permis à beaucoup dont je suis, de produire des œuvres nouvelles apportant pour chaque projet un véritable soutien à la création. J’aimais les rendez-vous dans le bureau feutré du premier étage du Théâtre de la Ville. Son avis m’importait. Saluons sa mémoire. Rappelons-nous en souriant combien ses encouragements, comme aussi, quelques fois, sa rudesse et sa vigilance, ont accompagné largement nos créations.
Et puis il y a eu Pina, la révolution Pina Bausch, et cette amitié fidèle, entre eux, qui aura permis au public du Théâtre de réécrire son histoire, et au public de la danse de poser les bases du bouleversement dramaturgique du geste dansé. Fidèle aussi à Merce Cunningham ou encore à Trisha Brown et à beaucoup dans la danse française des années 80.
J’ai dansé au Théâtre de la Ville en 1988, puis, en 95, la dernière fois c’était toujours sous la direction de Gérard Violette, en 2007.
Je suis triste, comme devant un glissement de terrain inattendu de mon histoire.
Je salue son épouse, ses enfants, et toute l’équipe ancienne et actuelle du Théâtre de la Ville. Je leur présente l’expression de mon amitié discrète et fidèle. Je garderai en mémoire le souvenir d’un homme remarquable, si engagé auprès des artistes."
Daniel Larrieu
photo : D.R.
PRESSE - Le Nouvel Observateur - Libération - Danser canal historique - Les Trois Coups (biographie détaillée) - 

INTERVIEW de Gérard Violette (http://movingeurope.sashawaltz.deICI

Carlotta Ikeda, ultime métamorphose

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Carlottta Ikeda, Photo Guy Delahaye   
25 septembre, Mediapart, Jean-Marc Adolphe
La danseuse de Butô, née en 1941 à Tokyo, est décédée le 24 septembre 2014 à Bordeaux, où elle s’était installée avec sa compagnie, Ariadone.  > À LIRE ICI

                                                                                                      
UTT– NOUVELLE CRÉATION – Octobre 2014

«UTT est un voyage, l’itinéraire d’une femme de la vie à la mort, 
ou peut être de la mort à la naissance.
UTT est un cri, une onomatopée,
 comme si on recevait un coup brutal dans le ventre.»
Carlotta Ikeda

" La Compagnie Ariadone ouvrira la saison du Glob Théâtre de Bordeaux, du 10 au 17 octobre 2014 (lien), pour la recréation du solo emblématique de la carrière de la chorégraphe Carlotta Ikeda: « UTT »

Créé à l’origine en 1981 par Ko Murobushi et Carlotta Ikeda, cette pièce emblématique de la carrière de la chorégraphe, qui fit connaître le butô en Europe et en France en particulier, sera réinterprétée par la danseuse Maï Ishiwata à cette occasion.

Détail des dates: les 10, 11, 14, 15, 16 et 17 octobre 2014 (relâche le dimanche et lundi). Les représentations auront lieu à 20h. "
+ mercredi 15 octobre - Rencontre avec l'équipe artistique à l'issue de la représentation
+ Exposition - Photos de Frédéric Desmesure à découvrir dans le hall du théâtre avant ou après les représentations

Nouvel album de Thom Yorke, Tomorrow's Modern Boxes. Extrait : A Brain In A Bottle

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Le nouvel album de Thom Yorke, Tomorrow's Modern Boxes, vient de sortir. Thom Yorke et le fameux producteur Nigel Godrich ne souhaitant pas d'intermédiaire/s, on le trouve sur BitTorrent, logiciel de peer to peer relativement bien connu. L'album y est disponible pour 6 $  ICI. On le trouve aussi en version vinyl ou digitale à 30 £ .
Fabien Rivière

Toulouse - Une pétition contre la décision du Maire de couler le projet de Cité de la danse

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Jean-Louis Moudenc, le nouveau Maire UMP de Toulouse, 
lors du conseil municipal du 22 septembre 
Capture d'écran Espaces Magnétiques

Lors de sa conférence de presse de rentrée, mardi 22 septembre, le nouveau maire UMP de Toulouse, Jean-Louis Moudenc, répondant à une question sur l'avenir du projet de Cité de la danse (ici) — dans le cadre d'une Cité des arts, sur le site de l’hôpital La Grave, actuellement propriété du CHU de Toulouse, le long du fleuve Garonne, — a déclaré : 

 « La Cité de la Danse n’est plus d’actualité ici (sur le site de la Grave, ndlr) »

Le projet de 
Cité de la danse était Inscrit dans le programme du candidat Jean-Luc Moudenc en 2008 puis en 2014. 

Le maire a pu déclarer lors du conseil municipal tenu le même jour, à l'issue d'un débat sur la gratuité des musées et des monuments municipaux le week-end pour les Toulousains (votée) et manifestant sa satisfaction : « La bonne nouvelle pour les Toulousains, c'est que c'est un engagement électoral qui est tenu... par les temps qui courent, quand les élus tiennent un engagement électoral, non seulement ils se renforcent, j'espère, mais ils renforcent aussi la démocratie, qui, vous le savez, aujourd'hui, est en proie aux doutes, et se laisse trop souvent séduire par les sirènes de l'extrémisme et de l'abstentionnisme, donc, je considère que c'est très important la décision que nous prenons » (à voir aussi sur la vidéo de la séance, à 48mn.56sec. ici).


En réaction à l'annonce du Maire, un comité de soutien s'est formé et une pétition mise en ligne (À Monsieur le Maire de Toulouse pour la création d'une Cité de la danse à Toulouse ICI) qui ambitionne de recueillir 3000 signatures. (source : à lire voixdumidi.fr)

Maguy Marin devait s'implanter à Toulouse et à préféré repartir. 

On vient d'apprendre que le Festival International d'Art de Toulouse  (FIAT, ex-Printemps de Septembre) annule son édition 2015 qui devait avoir lieu en mai et met fin à la collaboration avec son directeur artistique Jean-Marc Bustamante (à lireici). 
Fabien Rivière

— Interview de l'initiatrice du projet de Cité de la danse, Annie Bozzini, directrice du Centre de Développement Chorégraphique (CDC) Toulouse/Midi-Pyrénées en mars 2013. ICI 
— Facebook du CDC Toulouse/Midi-Pyrénées. ICI 

Intermittents - « On en est où ? » Réponse de Samuel Churin

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Le président du Medef, Pierre Gattaz, sur le perron de Matignon, le 29 janvier 2014


Beaucoup nous demandent : « On en est où ? ». Question courte mais la réponse pourrait prendre des heures. Pour résumer : Valls met en place une « concertation » censée mettre à plat le régime de l’intermittence. 

Quatre tables rondes sont organisées au mois de juillet, nous y participons de manière offensive, mettant en avant nos propositions. 

Plusieurs points essentiels sont abordés :
- Pôle Emploi et Pôle Emploi Service sont des zones de non droit. Des dossiers sont bloqués sans preuve, les chômeurs stigmatisés et considérés à priori comme des fraudeurs, des contrôles mandataires exercés sur les plus faibles structures sans aucune raison objective, tout est fait pour priver de droits les 4 chômeurs sur 10 encore indemnisés
- Le GUSO n’échappe pas à ce constat : des règles inventées au quotidien pour que des heures travaillées et déclarées ne soient pas comptabilisées dans les 507 h
- Nous voulons des droits pour les congés maternité et maladie, des règles adaptées à la discontinuité
- Nous voulons un modèle d’indemnisation redistributif, mutualiste et non assuranciel. Pour rappel ce sont les exclus du régime qui financent les assedics versés aux salariés à haut revenus. Pour cela, revenir sur un principe de date anniversaire, 507 h, 12 mois. Nous demandons à avoir les chiffres de l’unedic, que les simulations soient vérifiées par nos experts. Pour cela, travailler à partir des fichiers source est indispensable. Sinon nous subirons toujours les mensonges des publications de l’Unedic qui, je le rappelle, est au service du Medef.
- Nous avons remis en cause ce paritarisme. Il faut le crier haut et fort : le dialogue social dont on nous parle tous les jours n’existe pas : le Medef a 50% des voix, aucun accord ne pourrait être signé sans lui. Il a donc de fait un droit de Veto. Pas étonnant que tout se passe dans ses locaux selon sa feuille de route. 

Suite à cela, il est décidé de reprendre à la rentrée sous forme de table de travail. Le 18 septembre nous étions invités à participer à 2 « ateliers » en parallèle :
- Protection sociale : Congés maternité, maladie, retraite
- Rapports avec Pôle emploi, Pôle emploi service, guso

Nous avons décidé de mandater celles qui avaient le plus travaillé ces questions à savoir :
- Collectif « les matermittentes » pour l’atelier sur la protection sociale
- Recours Radiation (association d’aide aux chômeurs) pour l’atelier Pôle emploi


Une fois de plus, ces ateliers ne sont pas du tout à la hauteur de l’enjeu. Nous avons d’abord demandé à ce qu’ils soient prolongés, comment évoquer tous les problèmes en 3 heures ? Et bien non, on en restera là. Pour résumer, il n’y a absolument aucune volonté de régler tous ces problèmes. Ou plutôt on cherche à colmater des énormes entailles avec du sparadrap. Les éléments de réponse éventuellement apportés sont inacceptables, des micro mesures par ci par là. Nous n’avons toujours pas les fichiers de l’Unedic, et lorsqu’il est demandé à Jean-Patrick Gille : « Peut-on savoir quand la comparaison des modèles d’indemnisation aura lieu, sur quelles bases, avec quel fichier ? », sa réponse est « Je n’ai pas à répondre à vos injonctions ». De plus, nous allons clairement vers un petit toilettage pour éteindre le feu : le différé d’indemnisation annulé et financé par l’état provisoirement sera certainement prolongé. Il faudra anticiper cette fausse bonne nouvelle. Nous aurons à rappeler que le problème de fond n’est pas du tout celui-là, que nous avons des propositions justes, qu’une aide de l’état est toujours discrétionnaire et peut disparaître du jour au lendemain, que nous sommes contre le début d’une caisse autonome mais pour de vrais droits collectifs.

Ces tables rondes mettent en avant le fond du débat : le dossier est politique et il exige une réforme en profondeur. Une grande réforme de société. Nous vivons dans un monde pensé pour l’emploi stable. Il faut cependant rappeler que les chômeurs à activités réduites sont passés de 500 000 à 1,7 millions en 20 ans, 86% des embauches se font en CDD, l’intermittence n’est pas réservé au secteur du spectacle, l’intermittence de l’emploi touche tout le monde. L’inadaptation de notre monde à la discontinuité, voilà l’enjeu. Et cette phrase est une cruelle réalité pour les malades et femmes enceintes non couverts par la sécu parce que non indemnisés par l’assurance chômage. Nous ne nous en sortirons pas avec notre petite réserve d’indiens, stigmatisés comme privilégiés et bénéficiaires d’un régime trop généreux. Après avoir démontré qu’un intermittent du spectacle ne coutait pas plus cher qu’un autre chômeur, que notre déficit n’en était pas un, qu’il fallait arrêter de baisser la tête sur le thème des privilèges, il faut affirmer qu’il n’y a pas de honte à travailler de manière discontinue. Cette intermittence, choisie ou subie, doit être couverte. Les droits doivent être attachés à la personne. Contrairement aux idées reçues, donner des droits aux précaires, c’est aussi renforcer les droits pour les salariés à l’emploi stable. Que se passe t-il actuellement ? Les salariés en CDI savent qu’une armée de réserve peut prendre leur place. Ainsi, toutes les conditions sont acceptées et gare à celui qui discute. Oui, la règle est simple : moins il y a de droits pour les chômeurs, plus le lien de subordination (celui qui lie un employeur au salarié) est important. On comprend mieux pourquoi le Medef tient absolument à garder la main mise sur l’assurance chômage, il met en place son projet avec la complicité de tous les gouvernements. Pour rappel sur les 50 milliards d’euros d’économie en 3 ans du pacte de responsabilité, 2 milliards sont prévus pour l’assurance chômage. Autrement dit cette économie sur le dos des pauvres a été conjointement décidée par Hollande et le Medef. Et ces réformes ne provoquent aucun remous pour une raison principale : la refondation sociale dictée par le Medef à savoir des domaines réservés (comme la gestion de l’Unedic) sur lesquels il est clairement demandé aux politiques de ne pas intervenir. Ainsi nous vivons dans un monde où des dirigeants politiques parlent de plein emploi et ont des recettes pour cela. Comment peuvent-ils penser que leurs promesses sont crédibles ? Qui peut croire que 6 millions d’emplois stables seront créés ? Pourquoi ce dictat de l’emploi à tout prix ? Nous ne cesserons de rappeler que 6 intermittents sur 10 tout comme 6 chômeurs sur 10 ne sont pas indemnisés. Imaginons 6 malades sur 10 non couverts par la sécurité sociale ! Nous, intermittent du spectacle, savons à quel point la continuité de revenu sur une discontinuité d’emploi est un enjeu majeur. Nous nous devons de porter ce débat haut et fort, nous devons partir de notre expérience et convaincre, nous devons nous battre pour une société adaptée à nos pratiques. 


Oui nous devons continuer à participer à cette concertation, et nous continuerons à exiger des réponses. Mais ne nous voilons pas la face : nous n’obtiendrons rien sans un grand mouvement national. Alors mobilisons-nous autour des questions suivantes, qui pourraient être des slogans à marteler partout :
- Le dialogue social n’existe pas
- 10 chômeurs sur 10 doivent être indemnisés
- Des droits adaptés à la discontinuité de l’emploi
- Faisons de l’assurance chômage un grand enjeu national

Samuel Churin [21 septembre 2014]

Communiqué du Comité de suivi de la réforme de l’intermittence : toujours pas de réelle concertation

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Paris, le 25 septembre 2014

Intermittents : toujours pas de réelle concertation

La concertation sur l’intermittence mise en place par le Premier ministre n’a toujours pas commencé.

Chaque organisation a pu exprimer ses positions au cours des séances de travail depuis début juillet, mais, en l’absence de méthode, de calendrier et de moyens, l’élaboration de solutions communes n’existe pas.

Au-delà de la séance plénière du 2 octobre, aucun plan de travail n’a été fixé. L’aboutissement de cette concertation avant la fin de l’année semble irréaliste, le travail d’expertise n’ayant même pas commencé. Dans ces conditions, comment « parvenir à un diagnostic partagé et à une refondation durable du système », tel que le souhaite la Ministre de la Culture dans son interview au Monde du 24 septembre ?

Le Comité de suivi de la réforme de l’intermittence rappelle qu’il défend depuis dix ans le seul modèle alternatif au système en vigueur, un contre-modèle juste et pérenne.

Les parlementaires du Comité de suivi restent extrêmement vigilants quant à l’aboutissement de cette concertation. A défaut, ils sauront prendre leurs responsabilités.

Nos exigences doivent enfin être prises en compte. La nécessité d’aboutir n’a jamais été aussi impérieuse.

En attendant, la mobilisation continue dès le 1er octobre avec une journée nationale de grève, à laquelle se joint le Comité de suivi.

Parlementaires membres permanents du Comité de suivi : Danielle Auroi (députée écologiste), Fanélie Carrey-Comte (députée socialiste), André Chassaigne (député communiste), Karima Delli (députée européenne écologiste), André Gattolin (sénateur écologiste), Laurent Grandguillaume (député socialiste), Pierre Laurent (sénateur communiste), Noël Mamère (député écologiste) 

Organisations membres du Comité de suivi : Coordination des Intermittents et Précaires, Fédération des Arts de la rue, Fédération CGT Spectacle, collectif des Matermittentes, les Monteurs Associés, Recours Radiation, Société des Réalisateurs de Films, SUD Culture Solidaires, SUD Spectacle, Syndicat du Cirque de Création, Syndicat des Musiques Actuelles, SYNAVI, SYNDEAC, TIPPI (Truquistes Infographistes de la Post-Production Image associés), UFISC, Union des Créateurs Lumière

Agenda Danse et performance - Paris et sa région - Octobre 2014

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1  Théâtre de la Ville
2  Théâtre de la Ville - Les Abbesses
3  L'Apostrophe - Théâtre des arts de Cergy
4  Théâtre de la Bastille 
5  ZOA
6  Danses ouvertes - Fontenay-aux-Roses
7  Odéon Théâtre de l'Europe
8  CentQuatre
9  Maison des Arts de Créteil 
10  Musée du Louvre - Auditorium
11  Maison de la Culture du Japon à Paris 
12  Jeu de Paume
13  Théâtre Paul Eluard - Bezons
14  Opéra national de Paris 
15  Le Tarmac
16  Maison de la Musique - Nanterre
17  Musée national des arts asiatiques Guimet
18  Centre national de la Danse 
19  Bateau le Marcounet 
20  Ménagerie de Verre 
21  [FRASQ] rencontre de la performance 
22  Le Prisme de St-Quentin-en-Yvelines




1 - Théâtre de la Ville (4°) 
  Vincent Macaigne    Idiot ! Parce que nous aurions dû nous aimer  Recréation
THÉÂTRE du corps. Auteur : Fedor Dostoïevski. Durée : 3h30 avec entracte. 
Du mercredi 1er au dimanche 12 octobre, 19h30 (ou 17h le dimanche). En savoir + 
(Ci-dessous, noir et blanc) Fedor Dostoïevski, (couleur) Vincent Macaigne, Capture d'écran Espaces Magnétiques


Lucinda Childs - Lucinda Childs DancCompany  Dance  1979
Du vendredi 17 au samedi 25 octobre. En savoir +

William Forsythe - avec le Semperoper Ballett de Dresde
Steptext 1985 + Neue Suite 2012 + In The Middle, Somewhat Elevated 1987
Du mardi 28 au jeudi 30 octobre. En savoir +
— Le Semperoper Ballett de Dresde est dirigé par Aaron Sean Watkin, qui débute sa 9° saison. Il fut danseur en 1997 et 1998 pour le Ballett Frankfurt dirigé par William Forsythe.
Neue Suite, une suite de pas de deux, a été créé spécialement pour cette compagnie, et jamais montré en France.
Du haut vers le bas : Steptext, Neue Suite et In The Middle, Somewhat Elevated,
 Photos 1 & 2 Costin Radu - Photo 3 Matthias Creutziger












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2 - Théâtre de la Ville - Les Abbesses (18°) 
Tao Ye (Chine) 4 + 5 
Du 1er au 4 octobre, 20h30. Photo Fan Xi  En savoir +

Georges Appaix Univers light oblique  tout public, à partir de 8 ans
Du mardi 7 au samedi 11 octobre. En savoir + Photo de la générale M. Goffinet

Maguy Marin BIT   Très attendu
Du jeudi 30 octobre au samedi 15 novembre. Photo Didier Grappe En savoir +  

3 - L'Apostrophe - Théâtre des arts de Cergy (95) 
      place des arts - Cergy Centre (Pour y aller) nord ouest de Paris
Raimund Hoghe An Evening With Judy   Très attendu
Jeudi 9 19h30 et vendredi 10 octobre 20h30. En savoir +
Dans le cadre d'Escales Danse en Val d'Oise (2014-2015) site (pas encore mis à jour)


4 - Théâtre de  la Bastille (11°) 
Frédérick Gravel (Québec) Usually Beauty Fails
Du mardi 7 au samedi 11 octobre. Photo Denis Farley En savoir +


Frédérick Gravel & Étienne Lepage (Québec) Ainsi parlait...
Du lundi 13 au samedi 18 octobre. Photo Nadine Gomez En savoir +


5 - ZOA (Zone d'Occupation Artistique), 
3° édition, à Micadanses (4°)
Du samedi 4 au vendredi 10 octobre. En savoir +
Avec courage et ténacité, Sabrina Weldman mène son festival en dehors des sentiers battus, ce qui constitue en cette période frileuse, une position courageuse. Elle poursuit son travail de défrichage de nouvelles formes artistiques émergentes avec appétit.  

Samedi 4 octobre 20h
Garance Dor et Valentina Fago Tentative pour être une femme mère création. 1 heure 

Lundi 6 octobre 20h
Eva Klimackova  Move création du diptyque. 1 heure  Photo Roger Fusciardi

Mardi 7 octobre 20h
Mohamed El Khatib Finir en beauté 35 minutes  Photo Zirlib

suivi de
Mardi 7 octobre 20h45
Malika Djardi  Sa prière   35 minutes

Jeudi 9 octobre 20h
Katalin Patkaï Jeudi  50 minutes Photo Laurent Paillier www.photosdedanse.com

Vendredi 10 octobre 20h
Muriel Bourdeau De la nécessité du vulnérable   création. 35 minutes Photo Muriel Bourdeau

suivi de
Vendredi 10 octobre  20h45
Malika Djardi  Sa prière  35 minutes

6 -  Festival Danses ouvertes. Festival des nouvelles formes de la représentation en danse 1ère édition, à Fontenay-aux-Roses (92)   sud de Paris
Préfiguration. samedi 25 et dimanche 26 octobre. En savoir +
Sylvain Groud Chambre 209 (solo) ; Compagnie Camargo Laborituel 

7 - Odéon Théâtre de  l'Europe (6°)
Bob WilsonLes nègres (de Jean Genet)
Du vendredi 3 octobre au vendredi 21 novembre. En savoir + 



8 - CentQuatre (19°) 
William Forsythe concept, Jone San Martin danse, Josh Johnson agent extérieur
Legítimo / Rezo
Du jeudi 2 au mercredi 8 octobre. Photo Josh Johnson
Dans le cadre du Portrait William Forsythe. En savoir +

9 - Maison des Arts de Créteil (94) 
Alessando Sciarroni (Italie) JOSEPH_kids    Vivement conseillé
30 minutes - à partir de 4 ans
Samedi 4 octobre 11h et 17h. En savoir +  
Photo Alessandro Sciarroni

10 - Musée du Louvre (1°),
        SIMONE FORTI             performance
A state of dance : projections et conversation avec Simone Forti
Conversation et projections avec Simone Forti.
Jeudi 23 octobre, 19h, Auditorium. En savoir +
Entré libre sur réservation. Dans le cadre de la FIAC : Ouvertures / Openings ici
Simone Forti, Animal Studies Drawing

Illlummminnnatttionnnssss !!!!, 1971/2014
Simone Forti : danse, voix 
Charlemagne Palestine : piano, voix, synthétiseurs, instruments variés et installation visuelle
Samedi 25 octobre, 21h, Pyramide du Louvre. Entré libre sur réservation. En savoir +
Dans le cadre de la FIAC : Ouvertures / Openings ici
Illuminations, performance de Simone Forti, 1974, 
Contemporanea Festival, L’Attico galerie, Rome 

Jérôme Bel Jérôme Bel      
Vendredi 24 octobre, 21h. Entrée libre sur réservation. Auditorium  En savoir +
Dans le cadre de la FIAC : Ouvertures / Openings ici 

Reanimation, 2012/2014    performance
Joan Jonas : conception et performance
Jason Moran : piano, synthétiseur
Dimanche 26 octobre, 19h, Auditorium. Entrée libre sur réservation. En savoir +
Dans le cadre de la FIAC : Ouvertures / Openings ici 
Reanimation, performance de Joan Jonas, 2013, Performa, New York


11 - Maison de la Culture du Japon à Paris (15°) proche de la Tour Eiffel
Le Polygraphe théâtre
Texte de Robert Lepage et Marie Brassard 
Mise en scène  Mitsuru Fukikoshi 
Interprétation Kaiji Moriyama (danseur), Midori Laurence Ota, Mitsuru Fukikoshi 
Jeudi 9 et vendredi 10 20h et samedi 11 octobre 16h. En savoir +
La repré­sen­ta­tion du 10 oc­to­bre sera suivie d’une ren­contre avec Mitsuru Fukikoshi.


12 - Jeu de Paume (8°) Foyer niveau -1
Eszter SalamonEszter Salamon 1949arts plastiques
Du mardi 14 octobre au dimanche 9 novembre. En savoir +
Du mercredi au dimanche 12h-18h30. Mardi 14h-20h30. Entrée libre. 

13 - Théâtre Paul Eluard à Bezons (95) 
Irène Tassembédo Le manteau 
Vendredi 10 octobre, 21h. En savoir +
Navette gratuite Paris(19h45)-Bezons. De la place de l'Étoile. Réservation obligatoire. 
Photo Fido

14 - Opéra national de Paris (9°)
—  Lander / Forsythe    Palais Garnier - Ballet de l'Opéra national de Paris
Harald Lander (Danemark) Études (1948) 
  + William Forsythe Woundwork 1 (1999) et Pas./Parts (1999)
Du samedi 20 septembre au samedi 4 octobre. En savoir +
Les places indiquées entre parenthèses ci-dessous ne bénéficient pas d'une bonne visibilité.
TARIFS :  (10€, 12€, 25€, 45€, 70€), 95€, 110€
20 sep, 4 oct  (10€, 25€, 45€, 70€, 100€), 130€, 160€
26, 27 sep, 3 oct  (10€, 12€, 27€, 49€, 77€), 104€, 121€

—  Anne Teresa De Keersmaeker Rain 
            Palais Garnier - Ballet de l'Opéra national de Paris
Du mardi 21 octobre au vendredi 7 novembre. En savoir +
Les places indiquées entre parenthèses ci-dessous ne bénéficient pas d'une bonne visibilité.
TARIFS : (10€, 12€, 25€, 45€, 70€), 95€, 110€
25 oct, 3 nov (10€, 12€, 22€, 40€, 63€), 85€, 99€
25, 31 oct, 7 nov (10€, 12€, 27€, 49€, 77€), 104€, 121€ 
Capture d'écran Espaces Magnétiques

15 - Le Tarmac (20°)
Salia SanouClameur des arènes 
Du mardi 14 au samedi 18 octobre. Photo Marc Coudrais En savoir + 


16 - Maison de la Musique de Nanterre (92)
Kader AttouThe Roots  
Vendredi 17 et samedi 18 octobre, 20h30. Facebook 

17 - Musée national des arts asiatiques Guimet (16°) 
Meenakshi Srinivasan 
Danse bharata natyam (Inde du sud)
Accompagnée par K. Hariprasad (chant), Jayashree Ramanathan (nattuvangam), V. Vedakrishnaram (mridangam) et Kodampalli Gopakumar (violon)
Vendredi 24 et samedi 25 octobre, 20h30.

18 - Centre National de la Danse (CND) à Pantin (93)
Danses partagées 
    Samedi 4 et dimanche 5 octobre. en savoir +

— Grande leçon - Colin Dunne. Danse traditionelle irlandaise 
    Jeudi 9 octobre, 19h. en savoir +

— À la Cinémathèque française : Jean-Christophe Averty (en partenariat avec l'INA) 
    Dimanche 12 octobre, 11h30. en savoir +

Yuval Pick Ply 
    Du mercredi 15 au vendredi 17 octobre, 20h30. en savoir +

— Les écrans du CND - Jean-Christophe Averty
    Mardi 21 octobre, 19h. en savoir +

— Grande leçon - Martine Mattox. Jazz
Jeudi 23 octobre, 19h. en savoir +

19 - Bateau le Marcounet (4°) 
Quai de l'Hôtel de Ville 75004 Paris- métro Pont Marie.
Performances culinaires avec Vittoria Scognamiglio et Katia Medici en deux mots trois mouvements 
Les lundis 22 septembre, 20 octobre, 17 novembre et 15 décembre 2014
Réservation indispensable au : contact@hsp-productions  Photo DR



20 - Ménagerie de Verre (11°) 
  Claudia Triozzi   Apéritif performé avec des invités 
Vendredi 3 octobre, 19h. site

21 - [FRASQ] rencontre de la performance 
Du samedi 4 au dimanche 26 octobre. www.frasq.com

« Initié par Le Générateur, la rencontre de la performance FRASQ tente de faire bouger la ligne en invitant plus de 50 artistes plasticiens/nes, danseurs/euses, musiciens/nes, acteurs/trices, poètes, historiens et critiques d’art du 4 au 26 octobre. Résolument à la périphérie (nous sommes à Gentilly), délibérément à la marge (d’événements et de lieux parisiens), la rencontre FRASQ offre une caisse de résonance unique pour toutes les pratiques artistiques transversales. Cette année encore, le pouls des artistes, qu’ils soient jeunes ou plus confirmés, reste « sensible ». Tous reformulent sans relâche le sens du mot « performance » : art à la lisière de la vie, vie à la lisière de l’art. »

Artistes invités :
IAIN BAXTER&, Gwenaël Billaud, Opie Boero Imwinkelried & Agnes Nedregard, Sarah Cassenti, Benjamin Colin, Maeva Croissant, Odonchimeg Davaadorj, Charles Dreyfus, Lotus Eddé Khouri & Christophe Macé, Fantazio, Quentin Faucompré, Jean-Marc Froissart, LES IDIOTES, Sandra Johnston, Katrinamuri, Didika Koeurspurs, Aurore Laloy & Vincent Hindson, Thomas Laroppe, Pascal Lièvre, David Liver, Violaine Lochu, Neil Luck, Mélanie Martinez Llense, David Noir, Ornic’art, Katalin Patkaï & Emilie Faïf, Charles Pennequin, Fabien Pinaroli, Dimanche Rouge, Biño Sauitzvy, SKALL, Alberto Sorbelli, SUN IS COMING, Jeanne Susplugas, Tsuneko Taniuchi, Marion Uguen, Jean-Luc Verna, Sarah Venturi, Vloeistof, Frédéric X LIWER, Elinoar Zakaï-Werbner, Emily Zuckerman & Anatole Couëty, Biño Sauitzvy & les étudiants de l’Université Paris 8, les étudiants de 1ère année de l’ENSAPC (Promotion 2013-2014).

22 - Le Prisme de St-Quentin-en-Yvelines (78)  
BADKE de Koen Augustijnen - Les Ballets C de la B (Gand, Belgique), Rosalba Torres Guerrero & Hildegard De Vuyst. Photos DR
« Badke. Changez quelques consonnes de place et vous arrivez à dabke, la danse populaire palestinienne. 10 jeunes danseurs palestiniens de différentes disciplines (la danse contemporaine, le hiphop, le cirque…) sont partis à la recherche du dabke original et ont confronté cette tradition locale de danse à des éléments de la culture de la danse populaire mondiale. Badkeétale la pulsion de vie et l’envie de danse comme des formes de résistance. (...)

 Badke est une inversion pour dire l’esprit de renouveau qui souffle au Proche-Orient. Un mot détourné pour renverser la vision que l’on porte sur cette région. Une sonorité qui claque pour dire l’espoir d’un futur différent que dix danseurs et comédiens palestiniens appellent, de Gaza à Ramallah» 
Vendredi 17 octobre à 21h, durée 1h10. En savoir +  

PJ Harvey & John Parish, Black Hearted Love


CONTRE LA HAINE - Pétition contre la "Manif pour tous" du dimanche 5 octobre 2014

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98.681 personnes soutiennent cette campagne. Aidez-nous à atteindre 100.000

« Dimanche prochain [le 5 octobre 2014] la "Manif pour tous" revient avec une manifestation géante contre l'égalité à Paris et Bordeaux. Elle redouble les attaques contre les gays et lesbiennes, ces 'personnes' dangereuses pour qui les enfants sont des "objets" et qui veulent "créer des orphelins". Vous ne rêvez pas, ces mots viennent de leur appel à manifester.

La dernière fois ils étaient 100 000. Ils sont en train d'affréter des bus et des trains entiers pour cette nouvelle mobilisation. Déjà plusieurs politiques ont annoncé soutenir eux aussi l'abrogation du mariage pour tous. Même l'ancien Président Sarkozy leur fait des appels du pied.

Il nous reste plus que quelques jours. Voici le plan : si nous rassemblons 100 000 Français pour l'égalité avec une pétition géante, l'équipe d'All Out en France ira la remettre aux politiques, sur les plateaux télé et même pendant la manifestation anti. Ensemble nous pouvons contrer les anti en montrant que des milliers de Français se mobilisent pour l'égalité.

Signez la pétition maintenant et faites signer DEUX proches : nous pourrions atteindre 100 000 avant leur manifestation anti de dimanche. » 
> POUR SIGNER LA PÉTITION

Grand Avignon - Une rallonge de près d'un million d'euros pour l'opéra

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« Au conseil communautaire de rentrée lundi soir, on a parlé gros sous. Une dizaine de délibérations ont été présentées au vote pour le budget supplémentaire qui permet d'ajuster les prévisions du budget primitif aux réalités, et ainsi récupérer un équilibre. Parmi les opérations et ajustements techniques, il y a en une qui a fait débat : une subvention supplémentaire versée au budget annexe de l'opéra Grand Avignon de...926 788 € ! 

Le rapporteur du budget, Patrick Vacaris (Cécile Helle vient de prendre sa succession) précise dans la foulée : "Nous avons demandé à l'opéra de proposer une programmation pluriannuelle des financements, car on ne peut pas voter de subvention supplémentaire chaque année, on ne peut plus fonctionner à guichet ouvert. Il faut une évaluation plus claire."  » (So. M., City Local News, 30 septembre 2014)  > SUITE

Précision : « Le transfert des compétences de l'Opéra d'Avignon à la communauté d'agglomération, depuis le 1er janvier 2013, apporte des moyens supplémentaires et un nouveau dynamisme à l'établissement culturel. » (source : site de la Communauté d'Agglomération du Grand Avignon).

Des visages des figures - Foofwa d'Imobilité (Suisse)

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Source : Facebook du Centre national de la danse, Pantin, France

Des visages des figures - Frannie LC

La culture est-elle sacrifiée à Toulouse ?

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« La multiplication des projets abandonnés ou reportés inquiète les acteurs culturels. Le maire met en avant la contrainte budgétaire qui ne vise pas la culture.

Maison de l'image abandonnée, Cité de la danse reportée, Mix'art Myrys [collectif d'artistes indépendant et autogéré qui entend croiser différentes disciplines artistiques : la sculpture, la peinture, l'art vidéo, le théâtre, la musique, le multimédia, la photographie] à la Cartoucherie revu à la baisse, La Machine en suspens [théâtre de rue], l'ex-Printemps de septembre [arts plastiques] amputé une année sur deux… La liste des projets culturels amendés, retardés ou annulés se rallonge. Et qu'en sera-t-il une fois les arbitrages budgétaires, qui s'annoncent si rigoureux, rendus d'ici mars 2015 ? Les nombreux festivals toulousains pourraient bien, pour certains, ne plus être au rendez-vous. La Novela [Fête Connaissance], par exemple, portée par la communauté urbaine, ne sera-t-elle pas réduite à la portion congrue ?  » (La Dépêche.fr, 2 octobre 2014)
> SUITE

Français, ne mangez plus de croissants*, leur origine est orientale !

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Communiqué de presse
édité le 2/10/2014

Français, ne mangez plus de croissants*, leur origine est orientale !
Marc-Etienne Lansade, maire FN de Cogolin
Lors d’une fête des associations, Marc-Etienne Lansade, le maire FN de Cogolin* dans le Var a fait interdire un spectacle de danse orientale en justifiant son acte par cette phrase : « On est en Provence, pas en Orient » avant de poursuivre : « S’ils veulent vivre comme en Orient, les frontières sont ouvertes. » Triste époque que celle où certains élus de la République agitent le spectre de l’étranger pour faire passer des messages xénophobes!

En effet, le Front National continue de nuancer son discours raciste en l’orientant vers des restrictions budgétaires pour les associations ou vers des formes de censure des œuvres artistiques : une œuvre murée par-ci, une autre repeinte en bleu par- là, maintenant un spectacle interdit....

La danse, comme la plupart des disciplines artistiques, est un langage universel. Les danseurs de hip-hop reconnaissent une part de leur gestuelle dans la danse indienne; la capoeira brésilienne ressemble à s’y méprendre à certaines danses de combats venues d’Asie. L’art de la danse ne reconnaît aucune frontière.

Le syndicat Chorégraphes Associés regroupe toutes les esthétiques chorégraphiques. Il est attentif à l’expression de la diversité. Il s’élève avec vigueur contre toutes les formes de censure en particulier lorsqu’elles stigmatisent une population. Les Chorégraphes Associés invitent les habitants de Cogolin et l’ensemble des habitants de la Provence à manifester en dansant partout et à pratiquer toutes les danses afin de faire reculer la peur des autres.

* Le croissant serait né à Vienne lors de l’invasion des troupes ottomanes
** Cogolin est une toute petite commune du sud-est de la France, l’Orient de la Provence…
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Cette décision rappelle celle prise récemment par le maire frontière d'Hayange [département de la Moselle, en région Lorraine; nord est de la France], Fabien Engelmann. Selon Francetv info, une professeur de danse d'une association souhaitait organiser un atelier de danse orientale au sein de la commune. Réponse catégorique du maire de la ville: "La danse orientale est incompatible avec le Front national". (source : lexpress.fr)

Exposition Malevitch à la Tate Modern de Londres

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    Malevich. Revolutionary of Russian Art    Tate Modern, Londres, 16 juillet - 26 octobre 2014. Site
LÉGENDES 
Kazimir Malevich, Self Portrait 1908-1910 - State Tretyakov Gallery, Moscow
                   Black Square [Carré noir] 1913, State Tretyakov Gallery, Moscow
                   Shroud of Christ  [Linceul du Christ] 1908, State Tretyakov Gallery, Moscow
                   Suprematism 1915, State Russian Museum, St Petersburg
                   Dynamic Suprematism 1915 ou 1916, Tate Gallery 1978

Tournée française du Ballet national de Pologne

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Reportage en Pologne, Le Parisien, 5 octobre 2014. ICI

TOURNÉE FRANÇAISE 
4 Octobre : Nancy - Espace Chaudeau  billet
5 Octobre : Châlons en Champagne - Le Capitole  billet
6 Octobre : Paris - Casino de Paris  billet
7 Octobre : Saint Amand Les Eaux - Pasino  billet
8 Octobre : Saint Amand Les Eaux - Pasino  billet
10 Octobre : Nantes - Cité des Congrès  billet
11 Octobre : Niort - L'Acclameur  billet
12 Octobre : Lyon - L'Amphithéâtre  billet
14 Octobre : Montluçon - Athanor  billet
15 Octobre : Chalon sur Saône - Salle Marcel Sembat  billet
16 Octobre : Chevigny St Sauveur (Dijon) - L'Ogive  billet
17 Octobre : Evry - Les Arènes de l'Agora  billet
18 Octobre : Besançon - Micropolis  billet


Arte - "Let's Dance", une histoire de la danse en 3 parties

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Le projet est ambitieux : proposer une histoire de la danse, en trois films de 52 minutes, qui seront diffusés trois dimanches de suite. Chaque numéro explore un thème, à partir du corps de l'interprète. On commence ainsi avec le pied, on poursuit avec la nudité et on clôt avec les corps "différents". 

Le pied dans la danse est étudié dans le premier film de la trilogie.
 Ici, Drew Dollaz, à New York. 

C'est le pied ! débute par de la danse classique au travers des témoignages de la danseuse étoile du Ballet de l'Opéra national de Paris Marie-Agnès Gillot et de Bénédicte Cardon, professeur de danse classique à l'institut Stantowa à Paris. La première s'affaire à ses pansements et nous parle du travail d'élévation, la seconde, en plein cours de danse classique à de jeunes filles, leur dit-ordonne : « Ça fait mal » et « Je souffre en silence ! »

Puis l'on part aux États-Unis à la rencontre du danseur de hip hop Drew Dollaz, danseur pour Madonna à l'occasion d'une tournée, qui utilise la pointe (avec basket). À l'inverse, on rappelle heureusement la nudité du pied d'Isadora Duncan sans oublier l'épatante Anna Halprin, 94 ans, dans sa maison en bois construite par son mari architecte sous les séquoias géants de Californie.

On circule dans le vaste monde avec : Xolani Qwabe et Mpho Malotana qui pratiquent le bootleg en Afrique du Sud, une danse de résistance, avec bottes, de mineurs ;  l'Espagnol Israel Galván et son flamenco contemporain, qui précise : « En vieillissant, tous les danseurs de flamenco deviennent un peu fou » ; la danse indienne, plus précisément le kutshipudi, de Shantala Shivalingappa ; le chausseur et metteur en scène Christian Louboutin et la danseuse et coordinatrice Psykko Tico pour une exploration du Crazy Horse du côté du plaisir, et enfin le Sud-Africain Blanc installé en France Steven Cohen. 

La nudité dans la danse est le sujet du deuxième film. Ici, Tragédie, d'Olivier Dubois

(à venir)




(en haut) Hedi Thabet - (en bas) Raimund Hoghe dans son An Evening With Judy


   LET'S DANCE ! Une collection documentaire réalisée par Olivier Lemaire, écrite par Florence Platarets et Olivier Lemaire, coproduction Arte France, Agat Films & Cie (3 x 52 minutes)
— Dimanche 5 octobre 2014, 22h25. 
  Épisode 1 : C'est le pied !   (puis visible une semaine sur Arte +7 ICI
Précédé à 20h45 du film CHANTONS SOUS LA PLUIE de Stanley Donen et Gene Kelly (1952, États-Unis, 103’) avec Gene Kelly, Debbie Reynolds, Jean Hagen, Donald O’Connor

— Dimanche 12 octobre, 22h30. 
   Épisode 2 : À poil !   (puis visible une semaine sur Arte +7 ICI)
Précédé à 20h45 du film TOUS EN SCÈNE de Vincente Minnelli (1953, États-Unis, 107’) avec Fred Astaire, Cyd Charisse, Jack Buchanan

— Dimanche 19 octobre, 22h30.
  Épisode 3 : Ceci est mon corps   (puis visible une semaine sur Arte +7 ICI)
Précédé  à 20h45 du film FAME de Alan Parker (1980, États-Unis, 135’) avec Irene Cara, Lee Curreri, Laura Dean, Eddie Barth

Danse & cinéma - Yvonne Rainer à Paris

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 The Yvonne Rainer Project , initié par la commissaire Chantal Pontbriand (née à Montréal, vit à Paris), est un projet qu’elle poursuit depuis de nombreuses années. Après une première occurrence à la BFI [British Film Institute] à Londres en 2010, le projet investit cette année trois lieux parisiens, le Centre d’art contemporain (CAC) de la Ferme du Buisson, le Jeu de Paume et le Palais de Tokyo et se déploie sous différentes formes.

CENTRE D'ART CONTEMPORAIN de la FERME DU BUISSON à Noisiel (77)
Exposition Lives of performers - 25 octobre - 8 février 2015 En savoir +  Facebook 
Yvonne Rainer, Lives of Performers, 1972, Babette Mangolte (Tous droits réservés)

« Cette exposition rend hommage à la légendaire danseuse, chorégraphe et cinéaste américaine Yvonne Rainer. Films, photographies, sculptures, peintures et performances de plusieurs artistes viennent questionner la notion de "live". 

Née en 1934 à San Francisco et figure de proue du Judson Dance Theatre, Yvonne Rainer exerce une influence majeure sur les artistes des nouvelles générations. Après avoir appliqué au mouvement chorégraphique ses recherches liées au croisement du privé et du politique dans la vie quotidienne, elle les a transposées dans son œuvre cinématographique. 

"Lives of performers" est une exposition dont le titre provient du premier long-métrage réalisé par Yvonne Rainer en 1972, lorsque de chorégraphe déjà renommée, elle se tourne de façon radicale vers le cinéma. Entre 1966 et 1969, elle avait déjà réalisé cinq films courts : Hand Movie, Volleyball, Rhode Island Red, Trio Film, et Line. 

L’exposition s’articule autour de ces six films présentés en continu, tout en conviant des artistes contemporains à créer ou à présenter des œuvres dans le cadre des affinités qu’ils entretiennent avec Rainer. Elle s’ouvre par ailleurs sur une sélection des archives de la chorégraphe/cinéaste conservées au Getty Research Institute à Los Angeles: notes de travail, journal, partitions, photographies de répétitions ou de plateau, programmes, affiches, publications et documents sonores. 

Comme son titre le suggère, le projet s’attarde sur la question du "live" dans la performance. Quel est le rapport de la présence et de la représentation ? Comment la citation, ou ce qu’on appelle de nos jours le reenactment, interfèrent-t-ils sur le réel, sur la présence et les temps présents ? Quels sont les enjeux de la performativité ? Comment ceux-ci se jouent-ils sur le plan politique, et dans le champ des questions de genre ? 

JEU DE PAUME à Paris 
De la chorégraphie au cinéma - 4 au 30 novembre 2014 En savoir +
Yvonne Rainer, Kristina Talking Pictures, 1976

Programme
mar 4 novembre à 19h
Soirée d’ouverture « The Yvonne Rainer project. De la chorégraphie au cinéma »
Lives of Performers d’Yvonne Rainer (1972, 90’) En présence d’Yvonne Rainer et Chantal Pontbriand
réservation obligatoire : infoauditorium@jeudepaume.org

mer 5 novembre à 18h
MURDER and Murder d’Yvonne Rainer (1996, 113’) Séance en présence d’Yvonne Rainer et Chantal Pontbriand

samedi 8 novembre à 14h30
Entourage I
Maya Deren, Samuel Beckett, Hollis Frampton

16h30
Film About a Woman Who... d’Yvonne Rainer (1974, 105’)
Projection suivie d’une rencontre avec Philippe-Alain Michaud et Yvonne Rainer en partenariat avec le département Cinéma du MNAM , Centre Pompidou


dim 9 nov à 14h30
Entourage II
Bruce Nauman, Richard Serra, Vito Acconci, Michael Snow
16h30
The Man Who Envied Woman d’Yvonne Rainer (1985, 125’) Séance présentée par Jackie Raynal

mar 18 nov à 19h
YúYú de Marc Johnson (première, 2014, 14’)
Kristina Talking Pictures d’Yvonne Rainer (1976, 125’)


ven 21 nov à 11h30
Five Easy Pieces et les Contemporains I
Bea McMahon, Lili Reynaud-Dewar, Anri Sala Séance présentée par Chantal Pontbriand

sam 22 nov à 14h30
Table ronde « La Réception d’Yvonne Rainer aujourd’hui »
avec Julie Perrin, Jérôme Bel et Chantal Pontbriand
16h30
Yvonne danse, Yvonne joue
Danses historiques à la Dia Foundation, 2011, et films de Babette Mangolte

mar 25 nov à 18h
Conférence de Douglas Crimp, Professeur d’Histoire de l’art à l’Université de Rochester, États-Unis (sous réserve)
19h
Trio A d’Yvonne Rainer (1978, 10’)
Journeys from Berlin/1971 d’Yvonne Rainer (1980, 125’)


sam 29 nov à 14h30
Five Easy Pieces et les Contemporains II
Manon de Boer, Geneviève Cadieux, Michel François, Maïder Fortuné, Köken Ergun, Anri Sala
16h30
Privilege d’Yvonne Rainer (1990, 103’)

dim 30 novembre à 14h30
Five Easy Pieces et les Contemporains III
Yael Bartana, Mircea Cantor, Bea McMahon, Ulla von Brandenburg, Sonia Khurana, Florence Lazar, Natacha Nisic, Laurent Goldring
16h30
Entourage 3
John Cage et Andy Warhol 

PALAIS DE TOKYO à Paris 
Nexus Rainer - Vendredi 12 déc 2014, de 12h à 20h. www.palaisdetokyo.com

Yvonne Rainer, Trio Film, 1968, Courtesy de Video Data Bank, www.vdb.org

« Ce colloquevise à réunir un certain nombre de chercheurs et d’artistes qui s’intéressent de près à Yvonne Rainer aujourd’hui ou qui s’investissent dans des problématiques que l’on retrouve dans son œuvre et qui caractérisent également le projet : l’interdisciplinarité, la performance, le genre, l’autre, le langage...

En plus d’être chorégraphe et cinéaste, Yvonne Rainer est également auteure. Elle mène une réflexion autour de la « pensée en mouvement » - concept central dans son œuvre.

Organisation
Barbara Formis (philosophe), Julie Perrin (historienne de la danse) et Chantal Pontbriand
Avec
Emmanuel Alloa, Myrto Katsiki, Isabelle Launay, Catherine Quéloz, Noémie Solomon, Catherine Wood et David Zerbib (sous réserve)  »

NOUS AVONS PUBLIÉ PAR AILLEURS
Expositions et catalogue - Yvonne Rainer. Espace, Corps, Langage (2014)
Interview d'Yvonne Rainer (vidéo, par Artforum, 2011)

ON PEUT LIRE AUSSI
Une femme qui... – Ecrits, entretiens, essais critiques, Yvonne Rainer, Presses du réel. En savoir +

Autisme : Témoignage de Hugo Horiot

Vitalic (France), Poney Part 1 + Flashmob

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